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14 Sep 2017 | Profession
 

Que dit, exactement, BFM Business dans son sujet d’hier – signé Matthieu Pechberty – qui a beaucoup fait le buzz dans les médias et les réseaux sociaux (voir Lmdt du 13 septembre) ? Extraits.

•• « Selon plusieurs sources gouvernementales les ministères de la Santé et du Budget travaillent sur le scénario d’une hausse de la fiscalité poussant à une augmentation des prix de 1 euro en 2018 (…)

•• « Les deux ministres travaillent sur une programmation étendue sur trois ans qui sera intégrée au projet de loi de financement de la sécurité sociale présenté le 28 septembre. Les arbitrages seront rendus par le Premier ministre la semaine prochaine. Mais d’ores et déjà, les deux ministres planchent sur un compromis visant à amener le prix du tabac à 10 euros en 2020, mais en douceur … (sic).

« Le ministère du Budget a imposé un rythme moins soutenu pour les deux dernières années. Plutôt que d’augmenter d’un coup les prix de 1 euro en 2019 puis en 2020, ils devraient être lissés par deux hausses de 50 centimes pour chacune de ces deux années. Soit quatre augmentations successives de 0,50 euro sur deux ans.

•• (…) La première augmentation prévue pour 2018 va coûter cher à l’État. Les buralistes tablent sur une chute des ventes d’au moins 22 % mais qui pourrait aller jusqu’à 25 % (voir Lmdt du 12 septembre). Le ministère du Budget juge cette prévision trop sévère. Concernant l’impact fiscal, il chiffre à environ 700 millions d’euros le manque à gagner sur les taxes l’an prochain (…)

•• « Reste à savoir quelle part des ventes seront détournées vers l’étranger où les prix resteront moins chers. Les buralistes estiment que ce marché transfrontalier passera de 25 % à 35 %. »

•• Dans une dépêche, hier après-midi, l’AFP ajoute :

« Cela fait partie des scénarios qui sont étudiés mais ça n’est pas acté, ça n’est pas arbitré, a réagi le ministère de la Santé.

« Si cette hypothèse se confirmait, les cigarettes les plus vendues passeraient de 7 à 8 euros et les moins chères de 6,5 à 7,5 euros. »

•• On se permettra de faire remarquer que l’arbitrage évoqué ne porte que sur le rythme des augmentations en trois ans. Pas sur l’objectif. On va bien, à marche forcée, vers les 10 euros pour 2020.

•• Mais, quel que soit l’arbitrage, il y aura le débat parlementaire de cet automne. On n’a pas fini de parler de cette nouvelle mesure fiscale (voir Lmdt du 7 septembre).