Précisions, via une dépêche AFP, sur les échanges qui ont eu lieu lors de la conférence de presse de ce mardi 11 février (voir Lemondedutabac de ce jour).
• Hugues Le Bret (à gauche) : « ce compte n’autorisant aucun découvert, mais acceptant les achats sur internet, permet une maîtrise absolue du client sur l’ensemble de ses frais ».
Ryad Boulanouar (à droite) : « Avec un compte sans découvert, les gens vont réapprendre comment dépenser leur argent ».
Les deux cofondateurs du « Compte nickel » ont aussi insisté sur la largesse de la cible des clients ou de leurs situations : les étudiants, les saisonniers, les intérimaires, les colocataires ; sans oublier des pratiques comme la gestion d’achats entre particuliers et les comptes éphémères liés à un divorce ou une succession.
Même l’éventualité d’une utilisation pour « blanchiment » a été anticipée : les dépôts d’espèces sont limités à 250 euros par opération et à 750 euros par mois.
• Pascal Montredon (au centre) estime que les buralistes, fréquemment victimes de braquages, courront, eux, moins de risques car « les clients les aideront à alléger leur caisse avec des retraits réguliers ». Dans une ambiance plus sympathique que devant un Dab dans la rue.