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8 Avr 2018 | Profession
 

Le vice-président de LR Guillaume Peltier s’est dit opposé, « à titre personnel », à une privatisation de la Française des Jeux, dans une interview au Journal du Dimanche (voir Lmdt des 5 avril et 9 mars).

•• « Avec Laurent Wauquiez, nous croyons en l’initiative privée, en l’actionnariat populaire mais aussi en l’État stratège. Je ne suis pas opposé, par principe, à des privatisations », explique-t-il, citant des « succès » comme celles de Suez-GDF, France Telecom, devenue Orange, et Renault qui s’est allié avec Nissan.

Mais « je m’inquiète de l’absence de stratégie industrielle d’Emmanuel Macron, qui se comporte davantage en banquier d’affaires sur ce sujet. Il a une vision à court terme. Le gouvernement ne veut pas réformer en profondeur », critique-t-il.

•• « Or, s’agissant de la FDJ, les traités européens eux-mêmes spécifient que la question des jeux relève de la souveraineté des États », fait valoir le n°2 des Républicains.

La privatisation de la FDJ risquerait selon lui d’accélérer le transfert des paris hippiques vers les jeux de grattage, « au détriment d’une filière cheval qui emploie 100 000 personnes en France et dont je mesure l’excellence, chez moi à Lamotte-Beuvron, siège national de la Fédération française d’équitation », commente Guillaume Peltier.

« Pour ces raisons, les privatisations d’ADP et de la FDJ sont une mauvaise idée. Encore plus parce que ce sont des monopoles », conclut-il.