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17 Fév 2018 | Profession
 

Le « Journal de 20 heures » de TF1 de ce vendredi 16 février est revenu – à raison mais à sa manière – sur cette réalité que nous sommes malheureusement contraints de rapporter, au quotidien, ici-même : l’insécurité des buralistes (voir Lmdt du 16 février).

•• Un sujet lancé ainsi par la charmante Anne-Claire Coudray : « de l’argent, il y en a de plus en plus à passer dans les mains des buralistes. Depuis la baisse de vente des cigarettes, ils ont diversifié les activités, mais ils sont devenus une nouvelle cible pour les cambrioleurs. »

Ndlr : comme si le phénomène était nouveau … ; c’est pourtant à cause de cette réalité que la profession a créé la Mudetaf, il y a plus de 30 ans, et qu’une subvention sécurité existe.

•• La première séquence montre combien il a pu être facile de dérober 400 euros dans la caisse d’une buraliste. Avec la capture vidéo de l’agression de Sylvie Moreau (à Gourgé dans les Deux-Sèvres) qui fait part de son traumatisme malgré son sourire. Lien sur le replay

•• « La profession fait face à une hausse des agressions », reprend TF1 : vols, + 7 % ; attaques à la voiture-bélier : + 25 %.

Avec la revue de presse de la Confédération (rapportant 1 à 3 agressions par jour) sous les yeux, Philippe Coy revient à l’essentiel : « on a des gens qui s’attaquent physiquement à l’exploitant » (voir Lmdt du 14 février). « Mais pas seulement, il y a des clients qui sont pris à partie. Et on dénonce régulièrement des prises d’otage lors des livraisons tabac. »

•• Et TF1 d’expliquer les causes de cette insécurité :
• le tabac est facile à voler et à revendre ;
• 1 buraliste sur 5 pratique des activités bancaires (Western Union, Moneygram, Compte Nickel) ;
• c’est tout …

Ndlr : fort curieusement, le reportage oublie de citer explicitement la première cause de ces agressions, celle qui vient à l’esprit de la quasi-totalité des téléspectateurs : les prix actuels du tabac.

•• Heureusement, la séquence se conclut sur l’idée qu’il n’est pas si facile que cela de braquer un buraliste. Avec le témoignage du parisien Denis Abbas qui lève un coin du voile sur ses procédures et systèmes de protection.