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Selon le site « lesdissidentsdegeneve », le laboratoire Pfizer chercherait à retarder le début du procès qui met en cause sa responsabilité dans les effets secondaires de son médicament de sevrage tabagique, le Champix.

Pfizer doit affronter, aux Etats Unis, plus de 2000 procès « pour négligence », sur la base d’accusations selon lesquelles le Champix aurait provoqué, chez les usagers, des états suicidaires ou des problèmes neurologiques. Selon les plaignants, le producteur de la molécule n’aurait pas prévenu les consommateurs de manière adéquate.

Le premier procès aurait dû commencer le 22 octobre devant un tribunal  de l’Alabama. Mais le laboratoire réclame un délai supplémentaire pour évaluer de nouvelles données concernant l’évaluation de la sécurité de cette molécule.

Depuis le dépôt des plaintes, le laboratoire a argumenté pour ralentir la procédure, notamment la possibilité d’un procès unique, faisant valoir que chaque plainte individuelle est un cas unique.

En l’attente des décisions des jugements (qui pourraient aboutir à la reconnaissance de défaillance dans la conduite des essais cliniques préalables, avec retrait du médicament), la Food Drug Administration a exigé l’imposition d’avertissements stricts sur les boîtes. En France, le Champix est inscrit sur la liste de 59 médicaments placés sous surveillance par l’Afssaps.