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1 Déc 2019 | Profession
 

Un coup de pouce pour améliorer la signalétique, modifier l’aménagement, rénover …

Jean-François Boisson – à la tête d’un bar-tabac-presse repris en 2018 à Fontenay-le-Comte (Vendée) – a bénéficié de l’aide du Fonds de Transformation (voir 19 décembre 2018) pour créer un point de vente dédié au vapotage.

Soit la création d’un coin cigarette électronique, en mars 2019, bien dissocié du point de vente habituel, explique-t-il dans Ouest-France. Un investissement de « 60 000 euros, dont 15 000 euros d’aide attribuée par l’État ».

•• Cette nouvelle activité lui a permis de développer son chiffre d’affaires, et d’assurer l’embauche d’un salarié à temps plein en juin dernier : soit un effectif de cinq personnes au total.

Pourtant, tout le monde n’y croyait pas à ce nouveau marché, assure-t-il. « Au début, la plupart des buralistes avaient botté en touche avec le fort développement des boutiques qui ont pris 80 % du marché de la cigarette électronique. Depuis moins de deux ans, il y a une remise en cause de la part des buralistes face à la baisse des ventes du tabac et du nombre de fumeurs. »

Mais c’est aussi par rapport à d’autres mesures annoncées – comme l’interdiction prochaine des cigarettes au arômes mentholés – que Jean-François Boisson a anticipé.

•• Autre perspective plus positive, le paiement de certains impôts chez les buralistes. De quoi conforter l’idée de Jean-François Boisson selon laquelle « le service est le mot-clé du développement du buraliste de demain ».