« Quand j’ai démarré en 2017, mon vœu était de faire du buraliste de demain, le drugstore du quotidien des Français. Nous en sommes-là aujourd’hui » déclare Philippe Coy dans un entretien à Sud-Ouest.
Et de présenter les Pyrénées-Atlantiques comme l’une des figures de proue de la transformation de la profession. « Le département fait partie des dix départements français les plus dynamiques en termes de transformation et d’investissement avec beaucoup de projets qui ont été lancés notamment sur la Côte basque ».
Exemple : « j’ai fait mes premières armes en bloquant la frontière en 2003 à Béhobie. J’y suis revenu début mars 2020, et j’étais très agréablement surpris de voir le nombre de collègues qui avaient commencé ce projet de Transformation. »
Quelques chiffres à l’appui : 14 transactions en 2021 contre 12 en 2020 à la même époque ; 27 buralistes proposent un service colis ; 13 buralistes font relais Poste ; 104 buralistes proposent le paiement de proximité et l’encaissement des factures.
« Comme beaucoup de départements frontaliers, il faut amener cette résistance et cette audace » poursuit-il. « Vous pouvez vous plaindre que vos clients vont acheter leurs cigarettes au Portalet mais ça ne fait pas avancer. À un moment, on s’est peut-être un peu trop replié sur nous-même, et cette vision d’horizon a donné envie aux entrepreneurs. »