Sud Radio a eu un long entretien – ce mardi 6 octobre en matinale – avec Philippe Coy sur la situation des buralistes. Soit un large panorama sur un réseau d’utilité locale pour les Français dont nous reproduisons quelques extraits.
•• « Pendant le confinement, nous sommes restés ouverts, ce qui a permis à beaucoup de Français d’avoir du lien social, du contact.
« Pour les jeunes, c’est un commerce où l’on peut s’épanouir car un buraliste c’est un lieu de convivialité, c’est un commerce où on vend du tabac mais … pas que : produits du vapotage, presse, jeux, snacking, services, etc.
« D’ailleurs, l’année dernière, nous avons adopté une nouvelle signature – « commerce d’utilité locale » – qui a pris toute sa signification durant le confinement. Les clients ont pu venir chez nous pour des services de proximité, nous avons initié des circuits courts pour que l’économie puisse se maintenir.
•• « La mission que nous conduisons à travers le plan de Transformation – tout en protégeant l’ADN de notre métier : le tabac qui être encadré et protégé de la fraude – c’est d’adapter le réseau : circuits courts ou relais Poste, par exemple. Il y a dix ans nous avons lancé le projet fou, aux yeux de certains, d’être un réseau bancaire : ce que nous sommes avec Compte Nickel.
« « Notre volonté, aujourd’hui, est de nous inscrire dans une modernité d’offres en réponse à nos clients, quelle que soit leur implantation géographique : les besoins en zone urbaine ne sont pas les mêmes qu’en zone rurale. Nous sommes autant sur des pistes de snacking, avec Sobedo, que de prestations de type conciergerie … »