Selon La Dépêche du Midi, pas moins de 150 buralistes de Haute-Garonne étaient réunis, ce jeudi 21 novembre, dans une salle du Stade Toulousain pour leur assemblée générale annuelle.
Le temps d’échanger sur les changements de la profession et leur grand plan de Transformation, Philippe Coy et Sophie Lejeune étant présents. Extraits.
•• « Le réseau de buralistes est en pleine mutation. Il y a la politique de santé publique vis-à-vis du tabac, et il est clair que celui-ci va être de plus en plus attaqué : c’est un phénomène sociétal » résume pour le quotidien régional Gérard Vidal (président de la chambre syndicale départementale et vice-président de la Confédération).
« Et par ailleurs, nous sommes confrontés aux écarts de prix, avec les voisins européens, et aux marchés parallèles. Le tabac restera toujours notre ADN, mais nous devons rechercher de nouveaux produits et services ».
•• Depuis quelques années, la profession a entamé sa mutation en diversifiant son offre : outre les produits classiques comme les tickets à gratter, les timbres et les journaux, il est désormais possible d’y ouvrir un compte bancaire ou encore de venir rechercher un colis. « Nous sommes présents partout en France, et surtout dans le monde rural. Quel est le commerce qui ouvre à 6 heures du matin, ferme à 20 heures et ouvre 7 jours sur 7 ? C’est là que réside la force de notre métier. Nous sommes parfois le dernier service d’utilité locale qui existe ».
Gérard Vidal rappelle également que, dès le début de l’année prochaine, il sera possible de payer certains impôts et autres services publics locaux chez les buralistes.
•• Quant à la nouvelle carotte, emblème du « commerce d’utilité locale » (voir 16 octobre) : « nous encourageons tous nos collègues à adopter cette nouvelle identité avec l’aide de la Chambre syndicale ». Objectif : « devenir le commerce de demain où l’on trouve tout ».