Épisode numéro 21 de notre revue de presse des témoignages sur la Transformation et le développement commercial des buralistes (voir 24 et 18 décembre).
•• Situé à Lubersac (2 200 habitants, au nord de la Corrèze), un tabac-presse, ouvert il y a huit ans, vient de faire peau neuve : rénovation de la peinture et de l’électricité, remplacement du mobilier.
« Il fallait le moderniser et le réorganiser tout en améliorant les conditions de travail. Prendre en compte les besoins de la clientèle, c’est proposer des services de proximité, indispensables en milieu rural, et plus particulièrement en ce moment avec le contexte sanitaire » souligne la buraliste.
Le magasin totalement réaménagé, plus spacieux avec un meilleur éclairage, permet une plus grande visibilité des articles proposés et tout particulièrement le rayon librairie et carterie. Les espaces tabac et cigarette électronique ont été également réorganisés et déplacés.
En prime, de nouveaux rayons : corner « jouets enfants et loisirs créatifs », espace cadeaux et bientôt une vitrine de produits régionaux issus de producteurs locaux (La Montagne).
•• « L’affaire était vieillissante, nous avions envie de changement, afin d’offrir un espace plus agréable à nos clients, et à nos trois employés » précise un couple de buralistes qui a profité du confinement pour refaire une beauté à leur bar-tabac de Plescop (5 800 habitants, près de Vannes). Un décor en harmonie avec leurs envies.
Un lieu semi-clos et une entrée à part pour le côté tabac, avec un présentoir spécial pour les produits du vapotage. La terrasse aussi sera revue, avec des parterres munis de paravents.
« Nous avons aussi souhaité nous accorder avec les commerces alentour qui ont tous été refaits, pour créer une harmonie et dynamiser le bourg » ajoute-t-il.
Face à la pandémie, les deux buralistes restent optimistes : « heureusement que nous avons le tabac. On ne connaît pas l’avenir. Quand on voit que l’Allemagne reconfine … Nous pensons surtout à ceux qui n’ont aucune activité, ou qui ont démarré leur affaire cette année. Certains vont souffrir » (Ouest France).