À l’issue de la Journée de la Transformation qui s’est posé à Arras (Pas-de-Calais), Philippe Coy a posé les enjeux au micro de BFM Lille. Extraits.
« Il n’est plus à démontrer les difficultés que traversent le réseau des buralistes depuis 15 ans suite à la pression fiscale qui a créé un appel d’air vers d’autres territoires, ici la Belgique ou le Luxembourg. Les écarts de prix ont mis en danger le réseau qui a perdu dans cette région nombre d’établissements …
•• « Ce projet que nous portons depuis quatre ans, la Transformation, c’est de remettre le buraliste au cœur du quotidien des Français, au cœur de leurs besoins, que ce soit en termes de produits marchands ou de services publics, comme très récemment le Point Paiement de proximité.
« Notre politique c’est d’être dynamique, tout en étant sécuritaire sur le marché illégal … Se réinventer, ce n’est pas se renier.
« On doit d’abord considérer le bureau de tabac comme un lieu de commerce (tabac, presse, jeux, vapotage, …) Sur les services publics, nous avons la première néobanque française, de la proximité dans la mobilité (Sncf), le paiement des factures du quotidien… Nous favorisons aussi l’économie circulaire (produits du circuit court), la conciergerie, le relais-colis … Voilà toute l’audace du réseau et qui incite le consommateur à porter un regard différent sur le réseau …
•• « Rien n’est simple, rien n’est facile. Nous sommes tous les jours sur le terrain pour accompagner nos collègues. Dans le Pas-de-Calais sur les 642 buralistes, plus d’une centaine se sont engagés dans ce projet de Transformation. Et c’est pour partager leurs difficultés et leurs projets d’avenir que je suis allé à leur rencontre aujourd’hui (…) »