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22 Nov 2023 | Profession
 

Lheure est plus que jamais à « la diversification », soulignent la Chambre de commerce et dindustrie (CCI) des Deux-Sèvres et la fédération départementale des buralistes, qui viennent de renouveler pour cinq ans leur partenariat sur le Fonds de transformation « Saison 2 » (voir 18 décembre 2019).

« Nous informons et accompagnons les buralistes dans les demandes de financement » explique, dans La Nouvelle République, Christelle Abatut, présidente de la CCI des Deux-Sèvres. « Le développement de nouveaux services est nécessaire, car la vente de tabac diminue. »

Une quarantaine daudits avait été réalisés et 2,5 millions deuros investis « lors de la précédente salve » dans les Deux-Sèvres. 

•• Les services en question que sont encouragés à développer les buralistes sont très divers : téléphonie, carterie, épicerie, vente de fleurs, cave à vins, ou même … articles funéraires.

« Avant, le buraliste était un débitant de tabac. Cest fini ! Nous nous revendiquons comme commerçants dutilité locale. On devient l’épicerie du coin ! » glisse Denis Humeau, président de la fédération départementale et buraliste à Coulonges-sur-lAutize.

•• Si le tabac représente toujours la majorité de son chiffre d’affaires (« entre 50 à 60 % »), suivi de près par les jeux d’argent, Denis Humeau a développé la vente de produits liés « au vapotage et au CBD », l’épicerie mais aussi le relais colis, popularisé depuis plusieurs années.

« On gère entre 500 et 600 colis par semaine. Un client sur trois qui vient chercher un colis va en profiter pour acheter quelque chose dautre », rapporte le buraliste. « Cest faiblement rémunérateur en soi, mais ça amène du flux. Et si je navais pas cette activité en plus, jaurais sans doute une salariée en moins ». Photo : CCI