17 ans que le tabac-presse de Pierre Romero (président de la fédération des buralistes des Alpes-Maritimes, voir 20 septembre 2021 et 7 avril 2020) concentre toute la vie de l’avenue Jules-Grec à Antibes.
Mais depuis quelques jours, c’est un bureau 2.0 que les clients découvrent. Son inauguration, ce 15 juin, lui a même valu la visite de Philippe Coy.
«Buraliste, c’est un métier de culottés ! », lance Pierre Romero dans un article de Nice Matin.
•• Car le nouveau tabac incarne la stratégie de la profession pour continuer d’exister : multiplier les prestations de service pour attirer de nouveaux clients. Et pour cause : « 41% de mes clients ne sont pas des fumeurs ! » pointe le buraliste.
L’expérience est encore en phase d’expérimentation, mais l’établissement vient d’être doté d’un tout nouveau distributeur de billets : « à l’intérieur de la boutique pour éviter le risque de vandalisme ». Juste à côté, la « Borne des buralistes » permet désormais aux clients de réserver des billets de train avec la SNCF, de scanner et d’envoyer des documents et même, d’effectuer une mutation de carte grise.
Des dispositifs qui viennent s’ajouter au Paiement de Proximité, qui offre depuis 2020 la possibilité de régler les impôts de moins de 300 euros, les amendes et les factures de cantine ou de crèche directement à la caisse.
•• La prochaine étape ? « Faire la même chose pour les factures privées de téléphone, de gaz ou d’électricité », projette Philippe Coy.
En fait, l’idée est de « changer l’image des tabacs en devenant les drugstores de la vie quotidienne ». Du dépannage de la carte SIM ou du stylo aux jeux d’argent en passant par les traditionnels magazines … jusqu’à la banque avec Nickel.
Conclusion de Nice Matin : la démarche de la Confédération semble plutôt bien fonctionner; alors que 600 bureaux de tabac fermaient chaque année …en 2021, seules 126 licences n’ont pas été renouvelées en France.