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3 Mar 2021 | Profession
 

Malgré la crise de la Covid 19, les 214 buralistes insulaires ont traversé l’année 2020 sans trop de dommages.

Le secteur a su absorber la hausse de la fiscalité locale (voir 5 novembre et 1er décembre 2019) mais a surtout su tirer profit de la démarche de Transformation des points de vente, selon France Bleu Corse.

 « En 2020, ça s’est très bien passé, la profession s’en est plutôt bien sortie, même si nous avons eu une baisse d’activité avec le premier confinement et des hausses de la fiscalité sur le tabac » indique José Oliva, président de la fédération des buralistes de Corse (voir 26 février et 20 mars 2020) « mais par rapport au prix, en valeur, nous avons gagné autant. »

•• C’est surtout l’effet Transformation qui a joué. En Corse, 42 débitants de tabac ont pour l’instant utilisé le Fonds de Transformation. Conséquence, en plus de la vente de tabac, de la presse ou des jeux, les buralistes développent et améliorent les services de relais colis, de paiement de proximité, de transfert d’argent, de produits divers ou encore de petite restauration.

José Oliva, buraliste à Borgo (20 kilomètres au sud de Bastia), a lui-même récemment transformé son commerce. Résultat une fréquentation en hausse et une augmentation de 15 % à 20 % de son chiffre d’affaires.

•• Nuance. Les inquiétudes subsistent tout de même pour la profession en ce début d’année 2021. Le couvre-feu à 18 heures entraîne un chiffre d’affaire en recul de 15 % à 20 % en raison de la perte de la clientèle en soirée.

Des craintes aussi pour les buralistes installés dans le rural (52 recensés par la fédération ) : « dans les villages, ce sont des personnes âgées qui tiennent des bars qui aujourd’hui sont fermés. Aujourd’hui, ces gens-là sont un peu découragés, j’ai peur qu’ils lâchent prise et qu’ils ne reprennent plus l’activité. »