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29 Sep 2020 | Profession
 

Lors de l’assemblée générale des buralistes des Ardennes qui s’est tenue la semaine dernière (le jeudi 24 septembre), Philippe Coy et Patrick Falewée (président des buralistes du Nord) sont venus soutenir les efforts des buralistes ardennais, à un moment-clé, de l’évolution de la profession. 

« Nous étions 232 en 2003.  Aujourd’hui, plus on se rapproche de la frontière, plus il y a de zones blanches », a expliqué Christophe Biani, président départemental, qui recense actuellement 106 collègues.

D’où l’intervention de la Confédération pour réduire les quantités de tabac pouvant être achetées hors des frontières à une cartouche (voir 31 juillet) mais aussi la nécessité de revoir le modèle économique.

« L’enjeu est un plan de Transformation qui doit accroître le nombre et la qualité des services que nous proposons », a expliqué Philippe Coy à L’Ardennais. Aux « basiques » du buraliste (tabac, Française des Jeux, PMU, presse, bar) s’ajoutent désormais d’autres activités pour étendre la clientèle : paiement des impôts et des amendes, comptes Nickel, services multiples (colis, partenariat avec La Poste…).

« C’est nécessaire pour atteindre un modèle économique viable, en faisant du buraliste un point central de convivialité et de services » a poursuivi Philippe Coy.

/ En 2019, le nombre de reprises d’établissements (2 000 à 2 200 par an) a augmenté de 10 %. Un signe que les difficultés n’empêchent pas les opportunités, conclut le quotidien régional.