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6 Août 2019 | Profession
 

Premier débit de tabac d’Eure-et-Loir et dans le top 100 national, le bar-tabac « Le Royal » à Épernon (à 30 kilomètres au nord de Chartres) a pourtant dû s’adapter aux changements de consommation des clients, et cela, en dépit des 65 % du chiffre générés par ce même tabac.

Encore à sa tête, pour quelques jours (pour cause de vente), Éric Régien (également président de la chambre syndicale des buralistes du département et administrateur de la Confédération) prône le virage du multiservices qu’il a développé dans son établissement.

•• « Les ventes de tabac baissent mais la consommation d’autres produits augmente, comme ceux liés au vapotage » note Éric Régien à L’Écho Républicain. Pour preuve, au « Royal » un rayon vapotage, une épicerie de dépannage, un rayon presse ou encore un guichet Nickel, sans oublier les jeux et le PMU.

•• Côté recettes, le tiercé gagnant est : tabac (65 % du chiffre de l’établissement), jeux (Française des jeux et PMU) et bar. Des activités auxquelles il faut ajouter la dématérialisation des timbres fiscaux et timbres-amendes, le dépôt de pain, les clés minute, le relais colis, la cave à vin, la récupération et le recyclage (piles, mégots…) : « dans une grande surface, vous trouvez à peu près tout. Pourquoi ne pas le trouver chez nous à plus petite échelle ? ».

•• « La survie des buralistes passe par la transformation, certains ont mis la clef sous la porte parce qu’ils n’ont pas su négocier cette évolution. La nouvelle génération de buralistes le comprend mieux » conclut-il.