Beaucoup d’émotion, ce matin, suite au drame de ce commerçant (vendeur de presse et de jeux), tué à l’arme blanche dans le 4ème arrondissement de Marseille, hier dans la soirée. Mais ce genre de tragédie n’est pas le fruit de la fatalité. Et ne relève pas, non plus, d’une nébuleuse explication sociologique sur la délinquance d’aujourd’hui. Devant les médias, le préfet des Bouches- du-Rhône, Jean-Paul Bonnetain, est très clair : « pas un jour à Marseille sans qu’il n’y ait une attaque contre un tabac ou une bijouterie ».
Même si ce n’est pas le cas pour le drame d’hier, le tabac, en tant que tel, est l’une des toutes premières causes des agressions actuelles qui prolifèrent contre les commerces de proximité (voir Lemondedutabac des 6 et 2 novembre et 31 octobre).
Et si les voyous ciblent de plus en plus le tabac, c’est bien parce que le marché parallèle offre des débouchés de plus en plus juteux. Tous les jours, sur le terrain, les forces de l’ordre ressentent l’aggravation de la situation.