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8 Fév 2019 | Observatoire
 

Les ventes en ligne n’ont pas vraiment profité, en fin d’année, des perturbations qui ont pénalisé les magasins physiques, confirme François Momboisse, président de la Fevad (Fédération du e-Commerce et de la Vente à distance). 

Mais malgré cette absence de report net des achats de Noël sur le Web, le commerce électronique en France a, cependant, connu une nouvelle bonne année avec 92,6 milliards d’euros de chiffre d’affaires et une croissance de 13,4 %, rapporte Les Échos.

Soit … toujours beaucoup de colis à livrer. Ou à récupérer chez des buralistes, notamment.

•• Les achats sur smartphone ont explosé l’an dernier. Ils pèsent désormais 25 % du marché des ventes en ligne, pour 40 % des commandes, et même 56 % chez les moins de 35 ans.

Dans le palmarès des sites les plus visités établi par Médiamétrie, le classement est dominé par Amazon, Cdiscount et la Fnac.

•• Les chiffres dessinent un impact négatif des Gilets jaunes. « Quand on n’a pas la tête à consommer, cela vaut pour les boutiques en dur comme pour les sites Internet marchands » résume Marc Lolivier le délégué général du syndicat professionnel. De fait, la croissance du e-commerce français en 2018 n’a pas atteint la prévision de 14,3 % établie au début de l’année.

Les ventes de Noël (novembre et décembre) ont été de 18,3 milliards d’euros, en hausse, tout de même, de 10,7 % par rapport à l’année précédente. Mais, là encore, les experts attendaient plus : 18,8 milliards et +13,8 %. Le Black Friday a dopé les ventes de 22 %, mais la courbe est retombée ensuite (voir Lmdt du 20 novembre 2018). 

•• Sur le long terme, le e-commerce en ligne reste cependant dynamique, porté par la hausse continue du nombre de sites marchands et sa diffusion dans les foyers français :

Plus de 1,5 milliard de transactions ont été ainsi enregistrées en 2018, avec 38,2 millions de cyberacheteurs, soit 86,2 % des internautes.

À remarquer : le panier moyen continue de baisser, à 60 euros (soit moins 5 euros sur un an).

• De fait, l’e-commerce se banalise. Les adeptes effectuent 39 transactions par an en moyenne et dépensent 2 400 euros en ligne.

L’e-commerce représente toujours moins de 10 % du total du commerce de détail. Mais sa part de marché continue à nettement augmenter : elle est de 9,4 % ; elle était de 8,5 % en 2017.