« Qu’est-ce que les Français attendent des magasins ? » Réponses dans une étude Altavia par OpinionWay, publiée dans LSA.
À la question de savoir quelles sont les activités qui leur ont le plus manqué, un quart des Français cite « faire les magasins » ou « faire du shopping ». Si cela ne peut lutter avec les visites aux proches (plébiscitées par 73 % des répondants), cela rivalise avec « boire un verre avec café ou au bar » (24 %).
•• Si « faire les magasins » leur a manqué, la crainte sanitaire reste d’actualité : un tiers des Français avance la volonté d’y aller désormais moins souvent. À l’inverse, seuls 6 % affirment vouloir y aller plus, quand l’immense majorité (60 %), précise ne vouloir rien changer à ses habitudes d’avant.
« Dans ce contexte, les achats plaisir semblent voués à être relégués au second plan » analyse ainsi les experts d’Altavia. « Peu (de Français) témoignent en effet d’une envie frénétique d’achats de rattrapage, la tendance étant plutôt au report dans le temps (65 %) ou à l’abandon des achats prévus (28 %). »
•• La consommation se dessinant dans ce monde d’après sera peut-être fort différente de celle d’avant : 69% des Français envisagent de consommer de façon différente et plus responsable, indique l’étude d’Altavia et OpinionWay.
Avec même, pour un Français sur quatre, la volonté de privilégier les achats en ligne pour leurs futurs achats alimentaires. Pourquoi cette volonté de changer ses habitudes? De l’entrée du magasin jusqu’au passage en caisses, même scrupuleusement appliquées, les mesures sanitaires ne rassurent qu’au maximum 75 % des Français.
•• Parmi les mesures que pourraient mettre en place les magasins, quels qu’ils soient, sont plébiscités les points suivants : la présence de gel hydroalcoolique à plusieurs endroits (72 %), le contrôle du bon comportement des clients (68 %), le port du masque par 100 % des clients (65 %). À méditer.
•• Certaines enseignes semblent plus à même d’inspirer un sentiment de sécurité : 73 % pour les commerces alimentaires contre 49 % pour les cafés et les restaurants.
À reméditer.