Alors que le monde de la diffusion de la presse n’a pas encore retrouvé un fonctionnement normal (voir 11 août et 4 juin) et qu’une tendance à de nouvelles augmentations des prix des journaux s’amorce (initiée avec Le Figaro la semaine dernière), la mise en œuvre d’un crédit d’impôt à l’abonnement ne cesse d’interpeller les diffuseurs à la base.
Ceux qui sont au courant, du moins, nos informations sur le sujet n’ayant guère fait réagir sur le moment (voir 29 juin).
•• C’est avec le Projet de Loi de Finances rectificative numéro 3 qu’a été adopté ce crédit d’impôt.
Son principe: inciter les foyers, même les plus modestes, à souscrire un premier abonnement, de 12 mois minimum, à un titre de presse d’information politique et générale.
•• La version définitivement adoptée reprend les points suivants :
. Cet abonnement peut être souscrit jusqu’à fin 2022.
. Le crédit d’impôt est égal à 30 % de la dépense représentée par l’abonnement, sans plafond.
. Le dispositif s’applique sans conditions de ressources, mais fonctionne une seule et unique fois par foyer fiscal. Un simple reçu de l’éditeur fera foi auprès de l’administration fiscale.
•• Sinon, le décret sur « l’aide exceptionnelle » aux diffuseurs de presse d’au moins 1 500 euros, qui avait été décidée par le Gouvernement lors de la création de France Messagerie (ex-Presstalis, voir 2 juillet), est paru au Journal Officiel du 15 août.