Au rayon papeterie, les produits à base de matières recyclées et les stylos rechargeables se font une place croissante. Exemples dans Les Échos …
La moitié de la production du crayon à papier Noris 120 noir et jaune, emblématique de la griffe, se fait depuis le début de l’année à partir de copeaux de bois issus de l’industrie. En janvier prochain, la part passera à 100 %. « Plutôt que de lancer une nouvelle gamme « verte », nous avons préféré rendre nos produits existants plus vertueux » explique Nadège Helary, directrice de Staedtler France.
L’offre se développe dans de multiples directions. Le distributeur Bureau Vallée, qui avait sorti en marque propre, il y a un an, un papier 100 % recyclé « Jet Up Green » produit en France vient d’étendre la gamme à des copies ou chemises. Oxford a lancé des produits de classements fabriqués à partir de plastique recyclé issu des déchets ménagers et s’étend dans les cahiers à la couverture en kraft naturel.
Les instruments d’écriture rechargeables, permettant de diminuer la consommation de plastique, se font également plus fréquents. Même si les ventes des recharges elles-mêmes ont eu tendance à diminuer depuis la dernière rentrée. Et les pratiques d’autrefois retrouvent de la vigueur. Le stylo-plume, par définition pérenne, a à nouveau le vent en poupe, notamment parce que certains instituteurs les recommandent, leur usage revenant moins cher que celui de « rollers ».
Et chez Exacompta, on constate depuis deux ans l’explosion de la demande de recharges d’agenda.
La rentrée représente, en outre, un moment pour sensibiliser les consommateurs au recyclage. Bic en profite pour installer dans des points de vente des bornes de collecte de produits d’écriture usagés. Les stylos ainsi collectés serviront, ensuite, à fabriquer du mobilier d’extérieur comme des pots de fleurs ou des bancs.