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16 Oct 2020 | Profession
 

La presse régionale entend capitaliser sur ses bonnes performances durant la crise de Covid-19. La régie 366, qui fédère les offres publicitaires de l’ensemble de ses éditeurs (57 titres concernés), s’apprête à donner le coup d’envoi, lundi 19 octobre, d’une campagne inédite à la télévision. 

Visible sur TF1 et les chaînes du groupe M6, celle-ci a pour vocation de promouvoir les spécificités de la presse régionale (proximité et accessibilité) et ce qui constitue désormais sa raison d’être : l’utilité. Elle devrait s’étaler jusqu’à la fin de l’année, précise Le Figaro.

•• Durant la crise, les éditeurs de quotidiens régionaux ont compris qu’ils étaient bien placés pour apporter au marché local de l’information un journalisme de solution. Une étude a confirmé que les quotidiens régionaux étaient d’abord perçus comme « utiles » dans leur apport au quotidien des gens. Comme pour tous les médias d’information en ligne, le confinement lié à la pandémie a dopé les audiences des sites des quotidiens régionaux, qui ont tous enregistré des hausses de trafic comprises entre 15 % et 20 % en moyenne entre mars et mai.

•• Si les ventes au numéro ont globalement souffert, comme pour la presse nationale, il y a aussi eu parallèlement une augmentation des abonnements. « Le Covid a été un révélateur de l’intérêt du local, du service et du territoire » souligne Olivier Porte, directeur marketing et commercial du groupe Ouest-France. « La période actuelle nous permet de renforcer l’interactivité avec nos lecteurs. »

•• La campagne publicitaire à venir est censée attirer de nouveaux lecteurs et les convaincre de s’abonner. Mais elle est aussi censée être un levier pour séduire les annonceurs. Malgré la crise, certains d’entre eux sont restés très actifs sur le plan local au cours des derniers mois. Après avoir progressé de plus de 20 % l’an dernier pour atteindre 85 millions d’euros, les recettes publicitaires des offres nationales de 366 devraient ainsi encore augmenter de près de 10 % cette année pour frôler les 100 millions d’euros.