Une fenêtre sur l’actualité quotidienne de tous les événements liés directement ou indirectement au tabac
30 Jan 2023 | Profession
 

En 2022, le chiffre d’affaires du secteur de la BD au sens large (mangas, comics, BD jeunesse et BD de genre) s’est établi à 921 millions d’euros, selon le bilan annuel dressé par GfK Market Intelligence en partenariat avec le Festival international de la bande dessinée d’Angoulême qui a clos sa 50ème édition ce dimanche 29 janvier. 

En valeur, il s’agit de la deuxième meilleure année dans l’histoire de la BD, après un exercice 2021 record, à 925 millions d’euros, d’après Les Échos. Entre 2019 et 2022, le secteur a bondi de 65 % (voir 27 février 2022). 

En 2022, les effets conjoints de l’inflation et de la crise du papier ont été maîtrisés puisque le prix moyen des BD s’est établi à 10,90 euros. Ce qui a représenté une hausse de 3 % seulement par rapport à l’année précédente.

À l’instar du marché global de l’édition , le segment de la BD aura fait mieux que de se défendre en 2022, dans un contexte macroéconomique, énergétique et géopolitique incertain. D’autant plus qu’il s’agissait d’une année sans Astérix – depuis 2013, les albums du Gaulois moustachu ne sont commercialisés qu’en année impaire -, qui fait traditionnellement office de locomotive pour le secteur.

En dépit de l’absence d’un nouvel Astérix sur les étals des libraires, c’est une autre BD qui a signé la meilleure vente de l’année – tout format confondu – : « Le Monde sans fin » de Christophe Blain et Jean-Marc Jancovici , s’est écoulé à 514 000 unités, selon le baromètre annuel GfK-Livres Hebdo 2022 .