Les principaux groupes de tabac ont des usines à la fois en Ukraine et en Russie.
Pour des raisons évidentes, les usines en Ukraine sont fermées. C’est le cas des installations de Philip Morris International, JTI, Imperial Tobacco et British American Tobacco (voir 26 février).
Le magazine professionnel Tobacco Reporter s’est aussi enquis de la situation des usines en Russie.
•• « Notre priorité est la sécurité de nos employés et nous prenons les mesures nécessaires » explique un porte-parole de JTI.
« Nos installations en Russie sont pleinement opérationnelles et nous avons des plans de substitution pour assurer la continuité de l’activité si la situation devait évoluer. Au titre de groupe international pleinement responsable, nous sommes totalement disposés à respecter toutes les sanctions nationales et internationales. »
•• Un porte-parole d’Imperial Brands déclare de son côté : « nous suivons de très près la situation à la fois en Ukraine et en Russie. Notre priorité étant le bien-être de nos collaborateurs en Ukraine où nous avons suspendu toutes les opérations pour des raisons évidentes de sécurité. Nous continuerons à adapter nos plans autant que nécessaire. »
•• Quant au porte-parole de British American Tobacco : « nous sommes très concernés par le conflit en Ukraine où la sécurité et le bien-être de nos collaborateurs est notre première priorité. Nous y avons suspendu toute production et activité alors que nous apportons une assistance à nos collègues, notamment en les relogeant.
« En Russie, notre filiale à 100% est en activité depuis plus de 30 ans. BAT est toujours en conformité avec la réglementation et la législation quel que soit le lieu où nous opérons. Et nous sommes en conformité avec toutes les sanctions internationales. »