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3 Jan 2019 | International, Vapotage
 

On sait – mais on ne le répétera jamais assez – que les autorités sanitaires britanniques se sont engagées dans une politique exemplaire de soutien au vapotage, en tant qu’alternative à la consommation de tabac traditionnel (voir Lmdt des 25 et 23 septembre ainsi que du 7 février 2018). 

Profitant de cette période de bonnes résolutions de l’année en matière de santé, l’organisme dépendant du ministère de la santé – Public Health England (PHE) – vient de mettre en ligne un film montrant de façon didactique les dommages de la cigarette sur l’organisme et en expliquant clairement que ceux-ci peuvent être évités en se faisant aider pour arrêter … notamment en passant à la cigarette électronique.

La mise à disposition de tous de ce film fait l’objet d’une campagne d’information médiatique depuis le 28 décembre.

•• Dans le film, deux témoignages de médecins : les docteurs Lion Shabab (University College London) et Rosemary Leonard (PHE) qui s’appliquent à montrer les effets des produits chimiques et du goudron, inhalés en fumant des cigarettes pendant un mois, au regard de l’utilisation de cigarettes électroniques sur la même période. Leur conclusion : « vapoter est au moins 95 % moins nocif que fumer ».

•• Public Health England explique cet engagement de sa part de la façon suivante : « aux alentours de 2,5 millions d’adultes utilisent des cigarettes électroniques en Angleterre ; ces dernières ont aidé des milliers de personnes à arrêter de fumer. Mais il se trouve que 22 % des fumeurs croient encore que vapoter est aussi nocif que fumer et que la même proportion d’entre eux ne savent pas que le vapotage présente un risque beaucoup moins important.

•• « On se doit de rassurer les fumeurs sur le fait que passer à l’e-cigarette est beaucoup moins nocif que de continuer à fumer » ajoute le professeur John Newton, directeur au Public Health England.

C’est ce qui s’appelle … s’engager. Oui, en contraste, on peut légitimement se poser la question sur l’attitude timorée des autorités sanitaires françaises. Londres n’est pas loin.