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28 Nov 2020 | Profession
 

Circonstance sanitaire oblige, reprise de la revue de presse des témoignages de buralistes à travers les régions (voir 27 et 25 novembre).

•• Bougies, photophores, vases, sacs à main … Un bar-tabac d’Alençon (26 000 habitants, Orne) s’est métamorphosé en boutique cadeaux pour les fêtes.

La buraliste a pris cette décision la semaine dernière. Les tables, les chaises et les petits fauteuils ont été retirés. Des amis lui ont prêté des meubles qu’elle a installés et remplis pour ouvrir ce samedi 28 novembre.

Et pour constituer son stock, elle a eu la bonne idée de racheter les produits d’une boutique du Mans qui a fermé et qu’elle met en vente à partir de samedi avec 50 % de réduction.

« La fermeture prolongée du café génère une perte d’exploitation importante. Et au tabac, il n’y a pas grand monde. Lors du premier confinement, l’activité tabac avait bien fonctionné, mais là, ce n’est pas le cas. Il faut que je m’occupe »  (Ouest France).

•• C’est suite à l’idée d’un ami – buraliste à L’Isle-sur-Serein (662 habitants, Yonne) – que les cofondateurs du relais d’informations « Potins Nord Auxois » ont mis des cartons à disposition chez des tabac-presse de la ville afin de récolter des magazines et des revues de jeux pour les pensionnaires de l’Ehpad du Val de Brenne et d’un établissement et service d’aide par le travail.

« Tous les dons de magazines sont les bienvenus » insistent les responsables, « tout est admis et bienvenu, même des jeux comme des sudokus ou des mots fléchés ». « J’ai vu déjà un carton avec cinq ou six revues déposées en l’espace de très peu de temps », souligne celui qui rappelle que cette action vise essentiellement à donner l’occasion de se distraire aux résidents confinés (Le Bien Public).

•• « Je m’estime heureuse et privilégiée de pouvoir ouvrir, car cela doit être terrible pour nos amis cafetiers. Mais je le fais pour maintenir le lien avec les clients, certainement pas pour gagner de l’argent » explique la patronne d’un bar-tabac à Saint-Malo.

Le bar propose habituellement un service de snack le midi. « Désormais, je fais des plats cuisinés, alors que je déteste cela. Cuisiner pour mes proches OK, mais préparer des grandes quantités, je n’aime pas. Mais je le fais pour m’occuper pendant ma coupure de l’après-midi, entre 13 h et 17 h, sinon je cogite », reconnaît la buraliste. Ils proposent également un petit rayon épicerie « pour dépanner » (Ouest France).

•• Près de la gare de Moulins (Allier) un bar-tabac estime tirer son épingle du jeu : « l’établissement n’a jamais fermé grâce aux cigarettes … Le tabac nous fait vivre actuellement, alors on ne s’accorde plus aucun jour de fermeture hebdomadaire.

« Côté bar, l’activité a baissé de 80 % grâce au café à emporter qui est une consolation » (La Montagne).