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24 Avr 2019 | Institutions
 

Depuis le 4 mars, une partie des personnels de la Douane exprime son mécontentement en matière de pouvoir d’achat et de conditions de travail par le biais d’actions revendicatives sur le terrain. La préparation du Brexit ayant mis en exergue des manques en effectifs et moyens.

À la douane de Porta, à 3 kilomètres d’Andorre (voir Lmdt du 8 novembre 2018), les personnels douaniers arrêtent systématiquement toute voiture qui se présente à leur hauteur. En pleine période de vacances pascales, l’affluence est soutenue et, automatiquement, un bouchon de plusieurs kilomètres se fait jour.

•• Les douaniers de l’intersyndicale sont présents sur site et ont déployé en façade du bâtiment une banderole : « Douaniers en colère ».

« Devant le renforcement des contrôles, 3 000 douaniers ont été recrutés en Angleterre. En France, c’est 700 emplois budgétisés sur trois ans ! Il y a dix ans, dans le département, il y avait deux brigades contre une maintenant. Et en Ariège, de trois, ils sont passés à une. En France, les effectifs ont diminué de 6 000 personnels alors qu’il y a plus de trafic de véhicules, de fraude, de contrebande puisque les cigarettes augmentent en France … » déclare un douanier de l’intersyndicale à L’Indépendant (23 avril).

•• « Aujourd’hui, les douaniers contrôlent 100 % des véhicules comme c’est prévu par les circulaires de l’Union européenne. En temps normal, la hiérarchie demande de fluidifier le trafic. Là, les douaniers font ni plus ni moins que leur travail. Cela montre aux gens qu’en étant moins, tout est plus long et ça bloque ».