Montée au créneau anticipée de l’Aiduce (Association indépendante des Utilisateurs de Cigarette Electronique) – avant même la dépêche de l’AFP – sur l’étude de chimistes américains (voir Lmdt de ce jour) estimant que la vapeur contenant 
de la nicotine dans les cigarettes électroniques peut former du formaldéhyde – une substance cancérigène – dans des conditions extrêmes. Une dénonciation de la surenchère médiatique et du déni de la réalité du vaporisateur personnel.
« Après l’étude japonaise tant décriée du mois de novembre ( voir Lmdt des 27 et 28 novembre), voici donc des Américains qui s’essayent eux aussi au jeu de la surenchère, pour tenter de briller à l’échelle internationale.
« Pour ce faire, quoi de plus efficace pour se démarquer de la tendance actuelle des nombreuses études favorables au vaporisateur personnel qu’utiliser des conclusions indignes d’une étude scientifique, et ouvrant la porte à une nouvelle vague de titres racoleurs ? Comment accepter qu’on amplifie volontairement une infime partie de la problématique au détriment d’une vision globale qui, elle seule, pourra prévaloir quant au bénéfice (ou non) de l’utilisation d’un dispositif sensé être, dans l’esprit du public bien moins nocif que fumer du tabac.
« L’AIDUCE s’inquiète des premiers éléments en sa possession, et elle est loin d’être la seule. Clive Bates, spécialiste incontesté en la matière (consultant en santé publique et en cigarette électronique), s’étonne lui aussi de la méthodologie employée amenant en conclusion une mise en avant d’une prétendue concentration en formaldéhydes, n’hésitant pas à la qualifier « de calculs sur le coin de la table.
« L’AIDUCE veut croire que les médias ne céderont pas au chant des sirènes de la désinformation, et sauront traiter cette – nouvelle – étude bancale avec toute la rigueur voulue. Ou en l’ignorant, puisqu’elle ne vaut guère mieux ».
Vœu pieux. Tous les médias ont rebondi sur le sujet …