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10 Mar 2021 | Profession
 

Poursuite des remontées de la presse régionale sur le déploiement du Point Paiement de Proximité chez les buralistes (voir 22 et 15 février 2021, 28 juillet 2020).

Alors que 86 buralistes du Maine-et-Loire proposaient ce nouveau service d’encaissement pour le compte du Trésor public lors de sa mise en place, ils sont déjà 148 sept mois plus tard. Et le déploiement du dispositif doit se poursuivre pour atteindre 200 points de vente équipés d’ici la fin de l’année, soit les deux tiers des buralistes du département.

•• « On ne peut que se satisfaire de ce développement, même si le service a encore besoin de se faire connaître » déclare au Courrier de l’Ouest Michel Derrac, directeur départemental des Finances publiques.

Au total, 3 450 factures ont été acquittées via les bureaux de tabac d’Anjou entre août 2020 et février 2021, avec un pic en novembre (1 042 paiements) lié aux échéances de taxe d’habitation et d’impôt sur le revenu. 60 511,58 euros ont été encaissés en janvier, pour un montant moyen de 84 euros.

•• À Angers, un tabac-presse effectue ainsi une vingtaine d’opérations chaque mois. « En général, ce ne sont pas des personnes qu’on connaît. Et certains de ces nouveaux clients en profitent pour acheter autre chose » constate le buraliste.

•• Dans un rayon de 20 kilomètres en milieu rural … Depuis sept mois, un couple à Saint-Mathurin-sur-Loire effectue régulièrement des encaissements pour le Trésor public. « Principalement des amendes de stationnement ou d’excès de vitesse, mais peu d’impôts et de factures locales … on voit surtout des personnes âgées, qui ont besoin d’aide pour effectuer leurs démarches, constate Nadège Bouvier. Avec ce service, ils n’ont pas de chèque à faire, pas de courrier à envoyer. C’est bien plus simple pour eux ».

« C’était une vraie demande de la part des clients » pour la patronne du tabac presse de Juigné-sur-Loire. Équipée depuis un mois, elle a déjà procédé à plusieurs paiements. Mais le démarrage reste timide : « ce n’est que le début, il faut que les gens sachent qu’on propose ce service ».

Même remarque à Saint-Mathurin: « on a communiqué sur notre page Facebook, mais beaucoup de gens ne sont pas encore au courant » explique le buraliste persuadé «  qu’il aurait beaucoup plus de monde si le service était mieux connu ».