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31 Juil 2020 | Profession
 

Suite de notre tour d’horizon des réactions de la presse régionale à la généralisation du Point Paiement de Proximité chez les buralistes (voir 30, 29 et 28 juillet).

•• « Dès que j’ai su l’accord du ministère des Finances, je me suis inscrite et j’ai fait la formation sur internet » déclare une buraliste à Pau qui, depuis ce mardi, peut encaisser les factures de l’administration et certains impôts.

« C’est un plus pour notre commerce de proximité. Cela va m’amener des gens dans la boutique », assure celle qui a déjà largement enrichi son offre. « À mon avis, les utilisateurs seront plutôt des seniors ou des clients qui ont des difficultés avec Internet ou qui ne veulent pas risquer les attentes interminables au Trésor Public », pressent-elle.

« Ce service supplémentaire que nous proposons colle vraiment à notre slogan Commerçant d’utilité locale. Le but n’est pas de nous offrir une rémunération supplémentaire », précise Jérôme Récapet, président des buralistes du Béarn et Soule (La République des Pyrénées).

•• « On a toujours eu ce rôle (encaissement des amendes, vignettes auto …), nous continuons et nous cherchons à l’accentuer en respectant nos engagements » assure Philippe Lavaux, président des buralistes de la Somme.

« Ce que l’on recherche aussi c’est à faire rentrer les gens chez nous. Mais le service est là et il faut préserver ce réseau » (Chérie FM Amiens).

•• « C’est très simple comme opération. C’est pas plus compliqué qu’une validation de grille de loto » assure Jean-François Vigouroux, président des buralistes des Yvelines et administrateur de la Confédération.

« Une personne qui vient payer une amende ou un impôt, ce peut être quelqu’un qui ne serait jamais chez nous. Après, elle va voir que c’est propre, accueillant … C’est ça qui nous fait travailler : la multiplication des services » (BFMTV Paris).

•• En février dernier, 75 buralistes gardois proposaient déjà aux particuliers le « Point Paiement de Proximité » des impôts et de factures diverses. « On s’attendait à plus de flux à l’arrivée de ce nouveau service » constate une buraliste candidate dès l’expérimentation, « je pense que ça démarrera véritablement en septembre ».

« Le relais colis, le paiement des impôts, le relais poste, les photocopie, les fax, les envois d’email … C’est en apportant ces services là qu’on peut faire entrer les clients chez nous.

Ce sont des services qui apportent une petite rémunération, mais en contrepartie le client rentre et voit ce qu’on propose, et donc est susceptible d’acheter chez nous » Ghislaine Mazoyer, présidente des buralistes du Gard et administratrice de la Confédération  (France 3 Occitanie).

•• À Châtillon-sur-Indre (photo), une buraliste a amorcé une large diversification de ses activités :  « transferts d’argent, service bancaire, colis», mais aussi maroquinerie, bijoux, cartes postales … et les services administratifs ne leur sont pas inconnus.

Pour elle, ce nouveau service du Paiement de Proximité sera utile à la population. « La trésorerie de Châtillon-sur-Indre n’encaisse pas tous les impôts. Nous espérons ainsi répondre à un manque en permettant à des personnes âgées qui ne peuvent pas les payer en ligne de le faire ici » (La Nouvelle République).

•• Une buraliste à Limoges accueille avec enthousiasme ce nouveau type de service : « la diversification est essentielle pour nous. Cela permet de booster le flux de clients (…) nous sommes un établissement de services de proximité, il est donc normal pour nous de rendre service, notamment aux personnes âgées qui ne peuvent pas toujours se déplacer comme elles le souhaitent ou celles qui ne savent pas se servir des outils numériques ».

Désormais, elle attend avec impatience de pouvoir vendre les billets SNCF à ses clients (Le Populaire).