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15 Juin 2016 | Profession
 

PMU X HurstelDans le dernier numéro du Losange (voir Lmdt du 13 juin), Xavier Hürstel, PDG du PMU, détaille les leviers qui seront activés dès cette année pour renouer avec le développement. Extraits.

Sur la dégradation de l’activité (voir Lmdt du 15 avril)

« Cette décroissance était prévue. La crise de la consommation demeure vivace en France et des arbitrages en défaveur des loisirs sont effectués par les ménages. Contrairement aux idées reçues, le PMU ne vit pas de la crise. Quand le chômage s’accroît, le panier moyen des parieurs baisse, ce qui prouve que nos joueurs sont responsables (…)

« Structurellement, le marché des jeux est un marché d’offres et le nombre de courses a tendance à se stabiliser, en accord avec les orientations de l’État désormais limitatives (…)

« Voilà dix-huit mois, l’Autorité de la concurrence nous a imposé une séparation de nos masses de paris entre les points de vente physiques et les paris réalisés sur Internet. Cette nouvelle contrainte a mobilisé l’ensemble de nos moyens, y compris informatiques, et repoussé toute innovation d’ampleur ».

Croissance en vue ?

« Nous repartons désormais sur de bonnes bases et, dès cette année, nous proposerons deux paris hippiques rénovés. Cela profitera en priorité à notre réseau de points de vente physiques, qui réalise 84 % de notre chiffre d’affaires et est composé de 60 % de buralistes.

« Notre ambition est de stopper cette décroissance en jouant sur tous les leviers : amélioration du programme de courses, lancement de nouvelles offres, … Comme la marque EpiqE et les « EqipE Séries : la course qui ne s’arrête jamais » (voir Lmdt du 11 avril). Nous serons également plus proactifs dans notre relation client, notamment grâce à une nouvelle carte de fidélité MyPMU, et poursuivons la rénovation des points de vente autour de nos trois concepts : Happy PMU, PMU et PMU Express ».

Le maillage idéal

« L’objectif reste d’ouvrir un nouveau PMU par jour, pour qu’à terme nous proposions un établissement pour 5 000 habitants. Mais, notre priorité est de ne pas concurrencer les PMU existants. C’est d’ailleurs la première motivation de nos refus alors qu’il reste environ 2 000 points de vente à recruter. C’est aussi la raison d’être de nos PMU City, qui pallient l‘absence de buralistes ou de cafés-restaurants populaires dans les centres des grandes villes à cause du prix exorbitant des pas-de-porte (…) ».

Rémunération des buralistes

« Chaque établissement adoptant le nouveau concept se verra proposer une sur-rémunération en fonction de son profil. Pour certains cas particuliers, un fonds existe pour cofinancer les travaux de rénovation des points courses de certains établissements ».