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27 Mai 2022 | Profession
 

L’entreprise de paris hippiques a invité une dizaine de « grands gagnants » à vivre une « journée exceptionnelle en immersion », ce dimanche 22 mai, à l’hippodrome d’Auteuil en ce jour du Grand Steeple-Chase de Paris. Avec une visite des coulisses à quelques heures du départ : de la piste aux vestiaires des jockeys en passant par les fameuses écuries.

Tous ont gagné entre 100 000 et 1 million d’euros. Ils étaient 211, en 2021, à avoir remporté de telles sommes, d’après « l’observatoire des grands gagnants » que le PMU vient de lancer.

•• « Nous voulions créer un lien avec et entre nos grands gagnants, montrer que nous sommes fiers de les avoir. C’est grâce à eux que la filière hippique vit, puisque nous lui reversons les mises » explique au Parisien Emmanuelle Malecaze-Doublet, directrice générale adjointe par intérim du PMU. L’opération sera renouvelée une fois par trimestre.

En parallèle, une « hot-line » a été mise en place pour que ces gagnants puissent échanger avec le service client et être orientés si besoin pour obtenir des conseils financiers ou psychologiques. Sans qu’ils aient un suivi spécifique, comme peut le faire la Française des jeux avec les gagnants du Loto. « Nous considérons que ce n’est pas notre métier » précise Emmanuelle Malecaze-Doublet. « Même si ce sont des sommes importantes, elles ne changent pas une vie comme l’EuroMillions, par exemple. »

•• Ce que confirme l’un des gagnants présents.

Ce technicien de maintenance en région parisienne n’a pas flambé avec les gains le 30 janvier : « j’ai remporté 200 000 euros. Mais je n’ai ni acheté de voiture, ni payé des vacances de luxe. Cet été, nous serons en camping comme d’habitude ! » Initié par ses collègues de travail, il a commencé à parier sur les courses hippiques il y a quatre ans, au rythme de « 200 à 300 euros par mois ». Jusqu’à toucher le gros lot, par hasard : « le ticket gagnant, c’est un spot, c’est-à-dire un ticket où la machine génère les numéros aléatoirement », raconte-t-il.

Issu de la classe moyenne, avec « 5 000 à 6 000 euros » de revenus par mois avec sa femme, il a choisi de placer la moitié de cet argent — dont il « n’a pas besoin dans l’immédiat » — sur une assurance vie et le reste sur des livrets où l’argent est disponible pour des plaisirs. Il n’a rien dit à ses collègues, ni même à ses trois enfants.

(Voir aussi 22 mai et 9 avril).