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20 Sep 2018 | Trafic
 

Arrêté en mai 2018 dans le cadre d’une enquête de l’office central des Douanes, un commerçant de Perpignan a demandé, en vain, sa remise en liberté devant la cour d’appel de Montpellier, ce mardi 18 septembre. Il est soupçonné d’être à la tête d’un réseau de contrebande de cigarettes.

L’affaire a débuté en octobre dernier, par l’arrestation de la gérante d’un fast-food en possession de 196 paquets de cigarettes. Et dans le commerce, ce sont 280 cartouches qui ont été saisies. Elle a affirmé qu’elle récupérait des cartouches provenant d’Andorre, achetées 29 euros l’unité et revendues 50 euros. Et qu’à chaque voyage, 350 cartouches étaient acheminées. Pour un gain, en six mois, de 17 000 euros.

L’enquête est donc remontée sur ce commerçant de 43 ans, déjà condamné pour trafic de stupéfiants et soupçonné de violences. Il a été arrêté en mai dernier.

Chez lui, plus de 600 briquets saisis, ainsi qu’une comptabilité.  Il aurait fait 68 voyages en Espagne l’année dernière.

« Il y a un savoir-faire dans la durée et très lucratif, cela frôle le professionnalisme avec des lieux de stockage, des points de revente et des contacts à l’étranger » a rappellé l’avocat général, demandant son maintien en détention.

« Je travaille très bien, je n’ai pas besoin d’un trafic de cigarettes pour vivre », a répondu le mis en cause pour soutenir sa requête. Décision le 25 septembre.