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13 Août 2021 | Profession
 

•• Conseil de défense. En amont du Conseil de défense du 11 août, Emmanuel Macron s’est exprimé depuis le fort de Brégançon sur la mise en application du pass dans les cafés et restaurants :

« Grâce au vaccin les cafés, les restaurants, les grands centres commerciaux, tous ces lieux où se rassemblent un large public peuvent rester ouvert et nous allons revenir sur la mise en œuvre du pass dans ce conseil qui a conduit à ce que plusieurs pays suivent l’exemple que nous avons imprimé par un texte de loi.

Mais je veux ici dire que l’ensemble des responsables de ces lieux, que cela soit de culture, des gérants d’établissement qu’il s’agissent des cafés, restaurants, boites de nuit, l’ensemble de ces professionnels savent que l’État, le gouvernement a été là dans les temps difficiles (…) 

Il est donc légitime, de demander une part de responsabilité à ces gestionnaires et je sais que dans la quasi-totalité ils considèrent qu’il n’y a pas de débat à avoir. Personne ne veut qu’en allant au café, au restaurant, on encourt un risque. Il n’y a aucun secteur qui peut agir comme si rien ne se passait.

Je veux donc les remercier pour leur esprit de responsabilité, leur contribution à cet effort pour la nation en ces temps difficiles et je veux leur dire aussi que si nous mesurons les contraintes, nous n’avions pas d’autres choix car c’était cela ou la fermeture du pays, de nouveaux confinements ».

•• Terrasses. Dans une tribune publiée sur le site de Valeurs Actuelles, le maire de Fréjus (David Rachline / RN) annonce qu’il demande à sa police municipale de ne pas vérifier la mise en œuvre du pass sanitaire sur les terrasses.

«  Je suis, en tant que maire, au contact quotidien de ces réalités. Et je refuse de participer au renforcement du sentiment anxiogène créé par la décision présidentielle. Par ailleurs, la mission première de la police municipale est de garantir le bon ordre et la sécurité publics. Je préfère voir mes agents continuer à se consacrer pleinement à la sécurité des Fréjusiens et des touristes et à la lutte contre la délinquance et les incivilités.

En tout état de cause, je demeure profondément attaché au principe du consentement libre et éclairé en matière médicale, qui demeure un droit fondamental devant être défendu. Et je refuse, au nom d’une dérive liberticide dont le fondement sanitaire est plus que contestable, et d’ailleurs très contesté, de mettre un policier derrière chaque citoyen et d’assister encore d’avantage à la destruction systématique de l’économie de proximité et, plus globalement, du lien social ».