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1 Avr 2019 | Profession
 

« Nous étions des débitants de tabac, nous sommes aujourd’hui des commerçants buralistes offrant de nombreux services citoyens » a déclaré Alain Sauvage (trésorier de la Confédération et président de la fédération Est), en introduction de l’assemblée générale des buralistes de l’Aube, samedi 30 mars. 

En 2017, les livraisons de cigarettes ont dévissé, dans le département, de 10,3 % (plus que la moyenne nationale, à moins 9,1 %). Et le marché parallèle s’y porte bien. Le seul chiffre positif c’est l’essor du marché de la vape.

•• « C’est cette transformation que nous accompagnons aujourd’hui avec les 80 millions d’euros que nous avons négociés avec l’État. Il faut vous en saisir pour vous aider à repenser vos magasins, pour faire vivre votre activité ! » a donc exhorté Alain Sauvage.

« C’est bien plus qu’une aide pour une simple modernisation qui est rendue possible avec ce fonds de transition alloué par l’État. Il s’agit de la pérennisation de l’activité et des commerces ».

•• Pascal Brie (photo), président de la chambre syndicale des buralistes aubois, n’entend pas en rester là.

« Il faut aller encore plus loin. C’est très bien de nous donner les moyens de nous transformer, mais pourquoi faire ? On a bien compris la volonté de l’État d’éradiquer le tabac. On l’a bien entendu, mais après ? Nous sommes des commerçants qui travaillons avec l’État depuis des décennies, alors on compte aujourd’hui sur l’État pour nous donner d’autres fonctions. Il nous enlève l’activité tabac, qu’il nous octroie des activités supplémentaires ! » déclare-t-il dans L’Est Éclair.

« Les centres d’impôts, les trésoreries, les préfectures, tous les accueils ferment partout. Nous, nous sommes en mesure d’assurer ces missions avec nos 426 clients quotidiens en moyenne par point de vente. Un volume que nous envient bien des enseignes. On a les clients, donnez-nous les activités pour les satisfaire ! ».