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15 Déc 2019 | Profession
 

Au tour de Marie-Pierre Ferland, présidente de la chambre syndicale des buralistes du Lot-et-Garonne, de faire le point sur la Transformation dans le département, en amont de l’assemblée générale réunie ce dimanche 15 décembre au château d’Aubiac (voir 13 décembre).

Pour avoir elle-même diversifié l’activité de son commerce de Colayrac-Saint-Cirq, Marie-Pierre Ferland sait fort bien que « le tabac sec » ne suffit plus. S’il reste néanmoins 167 établissements qui tiennent le coup dans le département, c’est parce qu’ils ont développé des activités en plus : vapotage, snacking, cadeaux …

•• « 46 % de la clientèle n’est pas fumeuse. C’est pour elle qu’il faut diversifier notre offre » insiste Marie-Pierre Ferland, dans Sud-Ouest, convaincue que le buraliste doit devenir « un drugstore, le magasin incontournable au quotidien des Français ».

« Beaucoup de buralistes ont su prendre le train en marche » reconnaît la présidente de la Chambre syndicale. En même temps que se déploient les aides du Fonds de Transformation et les nouveaux services négociés auprès de Bercy (paiement de certains impôts) ou de la Sncf (ventes de billets de train).

•• Marie-Pierre Ferland peut aussi compter sur le soutien de l’Association des maires du Lot-et-Garonne et son président Jean Dionis : « ils nous aident à développer le service de proximité, notamment avec les relais Poste. » La Chambre de commerce et d’industrie d’Agen a ce même souci d’accompagner les buralistes dans leur mutation, en auditant les commerces dans la procédure de Transformation.

•• Reste néanmoins un gros point noir : celui du marché parallèle « qui explose », constatent Marie-Pierre Ferland et l’ensemble de ses collègues.