Dans la capitale, le nouveau règlement sur les étalages et terrasses – qui ne devait exister que le temps de la crise sanitaire (voir 28 avril) – sera désormais applicable du 1er avril au 31 octobre, tous les ans.
Mais avec des limites à respecter … détaillées dans Le Parisien. Et la question se pose de savoir si d’autres villes vont suivre.
•• Principale mesure applicable, dès le 1er juillet donc : « les terrasses éphémères deviennent des terrasses estivales qui peuvent être installées sur l’espace public sept mois de l’année, du 1er avril au 31 octobre » a précisé Olivia Polski, adjointe au commerce.
« Nous avons tous constaté leur énorme succès depuis la réouverture des bars et restaurants » justifie Emmanuel Grégoire, premier adjoint d’Anne Hidalgo, « les terrasses nous avaient manqué. Elles sont l’identité de Paris, de ce pourquoi on aime la capitale. »
Une décision que saluent évidemment les professionnels du secteur. « C’est un moment historique. C’est une augmentation non négligeable de nos espaces de terrasse et donc de notre chiffre d’affaires potentiel, même si ces terrasses vont redevenir payantes. L’an dernier, je n’imaginais même pas cette possibilité. Voilà une très belle initiative » salue David Zenouda, président de l’UMIH Paris (Union des Métiers et des Industries de l’hôtellerie).
•• Alors que 9 800 terrasses éphémères ont déjà vu le jour, il fallait remettre un peu d’ordre. D’où cette refonte du règlement. Il doit d’abord permettre une meilleure cohabitation avec les riverains, imposant la fin du service à 22 heures sur ces espaces et y interdisant la musique. Chaque table doit être équipée d’un cendrier.
Si l’installation des terrasses est autorisée sur les terre-pleins et placettes, « la liberté de circulation des piétons demeure la règle absolue », insiste aussi Emmanuel Grégoire. Quant à celles sur la chaussée, elles ne pourront plus se trouver sur des places de livraison. Les professionnels pourront monter leurs extensions sur la place située devant leur commerce, ainsi que sur une place voisine de chaque côté.
•• Côté esthétique, les choses sont désormais claires. Ainsi, fini le bois de palette tant critiqué. Interdiction de couvrir les terrasses, seuls les parasols pourront s’y trouver. Végétalisation acceptée mais limitée. Hauteur maximum de 1,30 mètre …
En cas de non-respect de ces règles, la Ville, via sa future police municipale, dispose d’un large éventail de sanctions. Du simple rappel au retrait de l’autorisation d’occupation pour une durée pouvant aller jusqu’à trois ans.