Les buralistes se posent légitimement la question : et les paquets neutres, dans le linéaire, on les range en position debout ou couchée ?
• La question se pose d’autant que, dans les deux cas, le public présent dans le point de vente, et devant le comptoir, ne pourra plus distinguer les marques et les dénominations commerciales : elles seront pratiquement hors de sa portée de vue.
C’est pour cela que la logique d’exposition du produit, d’avant le paquet neutre, perd son sens. La priorité, devant un mur de paquets neutres, doit être donnée au repérage par le vendeur : grâce aux nouvelles étiquettes ou tout autre système de repérage rapide du produit demandé par le client.
Sachant que les noms de la marque et de la dénomination commerciale apparaissent tant sur la face avant que sur la tranche en dessous du paquet.
• Le texte réglementaire en vigueur sur l’agencement du point de vente – un arrêté du 9 novembre – a été publié au Journal Officiel quelques jours après (voir Lmdt du 18 novembre).
Cet arrêté évoque l’interdiction de la PLV, les modalités d’identification et les étiquettes.
Sur le rangement, il est indiqué ceci : « les produits du tabac sont rangés dans le mobilier de manière à faciliter le repérage par le débitant lors de la mise en rayon et lors de la vente à la clientèle ». Rien d’autre.
• Concernant cette question du « debout ou couché », il apparaît donc que le buraliste est libre d’opter pour ce qui lui est le plus pratique.