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13 Fév 2018 | Profession
 

Selon une étude du cabinet Bain & Company, les banques traditionnelles n’ont quasiment pas fait croître leur base de clientèle depuis 2015. Une bonne partie d’entre elles perdent des clients au profit des « nouvelles banques » dont Nickel.

Entre 2015 et 2017, ces dernières ont été en mesure de capter des clients en nombre : avec un taux de recrutement net moyen de 10,4 %, soit 194 000 nouveaux clients par an.

À l’inverse, sur cette période, les acteurs traditionnels ont vu leur base de clientèle stagner ou évoluer à la marge pour les mieux loties. Les banques dites « commerciales » ont vu leur portefeuille de clients se contracter de 2,1 %, en moyenne sur trois ans, soit une perte de 85 000 clients par an.

•• En cause. La concurrence des offres de compte quasi-gratuites de nouveaux acteurs mais aussi la perception de service dégradée qu’ont les clients dans les banques traditionnelles. « Le prix ne fait pas tout, quand la proposition de valeur est perçue par le client, ce dernier est prêt à payer, le succès du compte Nickel l’a démontré », note Ada Di Marzo, associée chez Bain & Company.

•• Et le mouvement risque de s’accélérer. Selon Bain & Company un client sur quatre se dit prêt à changer de banque dans les douze prochains mois. « Le taux d’attrition du secteur bancaire a doublé en trois ans, c’est le signe que le mouvement est structurel. Reste à voir si les nouveaux entrants parviendront à accélérer leur rythme d’acquisition de clients », fait valoir Ada Di Marzo.