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14 Sep 2020 | Observatoire
 

Des derniers mois, Jean-Paul Mochet (voir 3 octobre 2019), président du groupe Monoprix (800 magasins) et Franprix (900 points de vente), retient surtout que la pandémie a « accéléré des tendances qui commençaient à émerger pour bouleverser nos façons de consommer ».

Que ce soit dans l’hygiène ou dans l’e-commerce, notamment alimentaire, précise-t-il dans un entretien au Monde.

•• Depuis le début de l’année, le groupe a ainsi triplé la part de ses ventes sur Internet, passée de 3 % à 10 %.

Et « Le chiffre d’affaires de nos enseignes a légèrement augmenté, même si les magasins urbains ayant des flux touristiques font moins bien, et ceux situés dans les zones résidentielles fonctionnent mieux ».

•• Autre mouvement de fonds accéléré par la crise du Covid-19 « l’importance de consommer français ou local ». Les ventes de produits bio enregistrent ainsi « une croissance extrêmement forte depuis la pandémie ».

Chez Monoprix, elles ont augmenté de 10 % depuis le confinement. Et si la cession de l’enseigne Naturalia fut un temps à l’étude, elle est désormais un des piliers de la stratégie du groupe.

D’ailleurs l’enseigne a déposé une offre pour reprendre une partie des magasins Bio c’Bon en redressement judiciaire, afin de développer son réseau qui comptera 225 magasins fin 2020.

•• Comme ses concurrents, Monoprix accélère aussi dans les nouvelles technologies du commerce alimentaire, avec un test de magasin container automatisé. Avec Franprix, le distributeur avait été le premier, en 2018, à ouvrir des magasins vingt-quatre heures sur vingt-quatre (voir 1er avril 2019).

Le groupe travaille actuellement sur un projet dénommé « Black Box » installé sur son siège de Clichy : « un magasin autonome sous forme d’un container de 16 mètres carrés, doté d’une offre de dépannage de produits essentiels. Nous pensons que cela peut être utile sur des zones comme les parkings, les gares ou les hôpitaux. On y entre avec sa carte bancaire, les articles pris dans les rayons sont reconnus par des technologies, puis on scanne sa carte de paiement pour payer et sortir. ».

Un projet dans la même veine que la supérette 100 % automatisée « Boxy » / voir 9 septembre.