La Fédération des buralistes de Moselle s’est réunie, le 20 avril, pour l’assemblée générale annuelle, conduite par Antoine Palumbo, son président, et Sandra Diniz-Salgado (secrétaire générale de la Confédération).
•• « On a soulevé deux grosses problématiques » a déclaré Antoine Palumbo au Républicain Lorrain.
« Tout d’abord, il y a le trafic auquel nous devons faire face : cela représente les cigarettes vendues beaucoup moins chères par des pays frontaliers comme le Luxembourg et l’Allemagne. Puis, il y a la contrebande. Ce sont les cigarettes vendues en dehors du réseau de buralistes, bien souvent contrefaites. Cela soulève un problème économique : on estime à 3 milliards d’euros les recettes fiscales en moins pour l’État chaque année. C’est quelque chose qui nous échappe et qui touche directement à l’emploi. »
•• Sandra Diniz-Salgado, sur l’évolution du métier : « déjà, ce fut un énorme pas en avant pour nous lorsque nous avons été reconnus en tant que commerce essentiel et d’utilité locale pendant la crise sanitaire. Malgré tout, nous avons bien compris qu’il fallait nous diversifier pour pérenniser notre activité. Nous proposons désormais de nouveaux services tels que le payement de proximité, la vape, les relais Poste. Notre image évolue en même temps que la société. Nous sommes ancrés dans le territoire et il faut que cela continue. »