1er novembre : c’est aujourd’hui que démarre le Mois sans Tabac. Nous avons déjà évoqué, ici même, quelques initiatives de terrain prises sous son égide, car c’est bien là – sur le terrain – que cela se passe : les échanges personnels, les encouragements pratiques (voir les 28 et 30 octobre).
Cette grande opération nationale de prévention et d’aide personnelle à l’abandon du tabac – à l’initiative du ministère de la Santé par le biais de Santé publique France – n’est contestée par personne. Elle bénéficie d’un important soutien financier public, notamment en moyens médiatiques. Mais ces dernières années, elle n’a pas été à la hauteur de ses légitimes ambitions.
Si l’on considère, par exemple, l’indicateur du nombre de personnes inscrites sur le site dédié pour être suivies dans leur souhait d’arrêter et « pour mettre toutes les chances de leur côté » (suite à la campagne de communication et de sensibilisation du ministère de la Santé / voir 2 octobre).
En 2024, le nombre d’inscrits aura été de … 133 837. Ce qui n’avait pas été brillant si l’on compare avec les 157 576 de 2023.
Et avec les années précédentes :
162 012 en 2022 ;
112 953 en 2021 ;
125 783 en 2020 (Covid) ;
203 175 en 2019 ;
241 000 en 2018, première année du Mois sans Tabac.
Hier, le site du Mois sans Tabac annonçait déjà 93 187 inscrits pour cette édition 2025.
Au 31 octobre 2024, ce même indicateur affichait 102 819 inscrits.





