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22 Nov 2022 | Pression normative
 

Six mois après la signature d’une convention d’engagement avec Alcome, la Ville de Grenoble recevait le 15 novembre des délégations provenant de quatre autres communes pilotes – Rouen (9 juin), Châlons-en-Champagne, La Ferté-sous-Jouarre (voir 7 juillet) et Megève (voir 30 juillet) – pour la lutte contre les mégots dans l’espace public, en lien avec l’éco-organisme.

L’occasion de premiers échanges et de retours d’expérience, afin de constater ce qui marche… et ne marche pas au niveau des municipalités. Bilan par Place Gre’net.

•• Les différents participants ont visité les différents « hot-spot » identifiés par la Ville de Grenoble. Et où différentes expérimentations ont été mises en place depuis mai pour tenter d’en faire diminuer le nombre. Avec plus ou moins de succès, selon les situations.

Quai Perrière, là où des marches donnent sur l’Isère et s’avèrent un lieu de rassemblement festif prisé des jeunes, l’adjoint aux Espaces publics de Grenoble, Gilles Namur, ne peut que constater l’inefficacité du cendrier mis à disposition.

À quelques dizaines de mètres de là, d’autres expérimentations donnent pour leur part satisfaction. Notamment place de la Cymaise. « Un seul cendrier a changé la donne », constate Gilles Namur. Pour l’élu, la raison pourrait être simplement la différence de population, entre une clientèle de restaurants sur la place et des regroupements de jeunes souvent alcoolisés sur les quais.

•• Pour l’heure, les communes pilotes en lien avec Alcome mènent des actions de sensibilisation et de communication. Une campagne devrait d’ailleurs prochainement voir le jour à Grenoble.

L’un des premiers enseignements que tire Gilles Namur de la rencontre, c’est d’ailleurs qu’il vaut mieux laisser à chaque commune sa liberté d’approche et de ton, en lieu et place d’une communication nationale déclinée dans chaque ville. « On considère qu’on n’en est qu’au début », précise Gilles Namur.

•• De nouveaux équipements devraient en effet faire leur apparition, après un retard de livraison, et de nouvelles stratégies se mettre en place, notamment sur le site de la gare. Le tout pour un premier bilan au printemps 2023, date probable d’une nouvelle rencontre entre les différentes villes pilotes.