Lors du séminaire des présidents départementaux des chambres syndicales des buralistes qui se tient, ces mardi et mercredi à Paris (voir Lmdt du 8 mars), le sujet du marché parallèle a fait l’objet d’un débat intense.
Débat qui s’est conjugué avec la thématique du paquet neutre et, qui plus est, avec celle du « paquet neutre à 10 euros » (voir Lmdt des 21 et 22 février).
Sur fond d’inquiétude générale et pas seulement de la part des représentants des départements frontaliers.
À cette occasion, une initiative de la commission marché parallèle et ventes frontalières de la Confédération, qui s’est tenue dernièrement en présence de Pascal Montredon, a été présentée : une demande de rendez-vous auprès du Premier ministre.
« Tous les jours, nos collègues buralistes nous interpellent avec la même question : si le tabac est vraiment un produit dangereux, pourquoi peut-il encore circuler si facilement en Europe ? Pourquoi ne pas renforcer la réglementation européenne actuelle, peu dissuasive, et veiller à sa stricte application ? » est-il mentionné dans la demande d’audience.
« Manuel Valls, de par sa position, est à même de faire la synthèse entre les impératifs de santé publique et budgétaires » résumait hier soir un participant.
En tout cas, tous les présidents se sont accordés sur la nécessité de communiquer largement sur l’axe suivant : « le développement du marché parallèle ? : c’est la preuve des mauvais choix de la politique de Marisol Touraine ».