Barbès, le plus grand marché à tabac, à ciel ouvert, de la capitale (voir Lmdt du 8 février 2015).
Barbès et son carrefour (à l’intersection Barbès / Rochechouart) ainsi que son marché (sous le métro aérien) : à la revente du tabac illégal est venu s’ajouter, avec le temps, un tas d’activités de ventes à « la sauvette ». Un phénomène qui prolifère désormais à Paris (du quartier Château-Rouge à la porte de Montreuil), fondé sur le même modèle, et avec une réaction molle … mais alors vraiment molle … des autorités municipales.
À preuve, la teneur de l’entrevue qui a été accordée, ce lundi 10 mai, aux commerçants (commerçants officiels et commerçants riverains) du marché Barbès par Alaf Gabeloutaud, adjointe au commerce du maire PS du 18ème arrondissement, Éric Lejoindre (propos rapportés par Le Parisien de ce jour).
•• L’élue : « l’arrondissement en général et ce marché en particulier connaissent une telle explosion du phénomène que nous ne pouvons plus nous contenter de bricolage … Il faut que la préfecture de police nous aide vraiment … Les sauvettes sont trop nombreuses désormais pour que nous puissions gérer la situation ».
•• Réaction des commerçants (qui avaient dû manifester devant la mairie, jeudi dernier, pour obtenir ce rendez-vous avec une adjointe) : « Mais c’est la Ville qui a pris l’initiative d’élargir l’allée centrale du marché sous le métro, offrant ainsi un boulevard aux vendeurs à la sauvette qui se sont installés au beau milieu de nos étals ! ».
Tout est dit.