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25 Déc 2014 | Trafic
 

Reportage dans Nord Eclair, de ce mardi 23 décembre, sur « ces clopes achetées en Belgique et revendues à l’unité à Lille ». Et ce n’est pas que du simple « dépannage », mais de nouvelles habitudes de consommation, probablement dues à la crise et à un mode de consommation plutôt sporadique. Quitte à payer ses cigarettes très chères …

lille-fives-rue-quartierLe principe est connu de centaines de noctambules et pas seulement du quartier : quant une affichette est au carreau d’une maison à la limite du quartier des Bois-Blancs et de la commune de Lomme, dans l’agglomération lilloise, c’est que le « magasin » est ouvert : là, le soir venu, on y vend des « clopes » au détail et quelques flasques d’alcool fort. L’activité est en stand-by depuis quelques temps : certains parlent d’une descente de police, d’autres de discrétion temporaire pour se faire oublier …

A Fives, le fumeur sait qu’il ne sera jamais en rade. Dans cette épicerie, on ne vend qu’une seule marque, mais à l’unité et à un prix de 50 centimes la cigarette. Ce qui est exorbitant par rapport aux prix sur le marché officiel français ou en Belgique toute proche (5 euros, le paquet de 19). « On arrive à se faire environ un millier d’euros par mois », glisse le commerçant au journaliste.

Un peu plus loin, une autre enseigne. On y vend deux références seulement. La cigarette est aussi à 50 centimes l’unité. Les clients ? De tous les âges. Ici, on n’a pas besoin d’avoir dix-huit ans. À 50 centimes la cigarette, l’un d’eux a l’impression de faire des économies, alors qu’il vient d’acheter sa cigarette plus cher que chez un buraliste : « oui, mais on peut en prendre exactement ce  qu’on veut et ici, ils sont ouverts toute la nuit ». Un nouveau mode de consommation aussi irrationnel qu’occasionnel.