40 308 euros d’amende douanière et confiscation de sa fourgonnette comme de … sa marchandise. C’est de ce dont vient d’écoper un Strasbourgeois de 36 ans, appelé récemment (le 12 juin) à comparaître devant le tribunal correctionnel de Mulhouse.
Ce sont les douaniers qui l’avaient surpris, en août dernier, à Saint-Louis, à la frontière suisse. A bord de sa fourgonnette, une tonne et demie de tabac à narguilé. Point de départ : « un entrepôt à Genève ». Point de livraison : « un contact, porte de Saint-Ouen à Paris ». Le conducteur plaidant sa bonne foi. En substance : « je pensais que c’était un transport légal … vu le nombre de chichas à Paris ».
A l’audience, la représentante des Douanes s’est chargée de remettre les points sur les i. Et de rappeler ce que tout un chacun devrait savoir : « en tant que simple particulier, on ne peut importer du tabac. Ces produits sont réservés à des importateurs agréés par les Douanes. Le tabac est un monopole d’Etat ». En conséquence, ce sont des bureaux de tabac officiels qui doivent alimenter le marché.
On ignore si le chauffeur en était à son premier voyage. Ni s’il dispose de nombreux « collègues ». Une chose est sûre, la valeur de cette livraison sauvage de tabac à narguilé : 40 000 euros, sans la fiscalité. 200 000 euros, avec.