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4 Juil 2018 | Vapotage
 

Au Sénat comme à l’Assemblée nationale, les questions écrites se multiplient auprès d’Agnès Buzyn sur la question du vapotage : du rôle qu’elle pourrait jouer dans le « Moi(s) sans tabac » au risque de banalisation de la vente dans la grande distribution. 

•• Le député Thierry Benoit (UAI, Ille-et-Vilaine), dans une question déposée le 26 juin, regrette que la « solution du vapotage ne soit pas explorée » et que la France, elle, « continue de faire le choix des substituts nicotiniques ». « Dans la perspective du « Moi(s) sans tabac » de novembre 2018 », il demande « au Gouvernement de clarifier sa position sur la cigarette électronique et la vape, comme aide à l’arrêt du tabac ».

Même requête des sénateurs Vivette Lopez (LR, Gard) et Yves Daudigny (PS, Aisne) dans deux questions déposées le 28 juin. Ils insistent sur les données du dernier baromètre de Santé Publique France indiquant que la moitié des fumeurs ayant choisi de se faire aider pour arrêter le tabac avait retenu cette option (la cigarette électronique).

Ils estiment urgent de prendre des mesures qui feront réellement baisser le la prévalence tabagique : « s’inspirer du modèle britannique, investir dans la recherche et l’information sur le vapotage et soutenir son développement pour en faire un outil au service de la santé publique ».

•• Dans une autre question écrite, Yves Daudigny s’inquiète de l’arrêt du groupe de travail « vapotage » au sein de la Direction générale de la Santé (voir Lmdt du 1er juin). Malgré les récents propos d’Agnés Buzyn sur Europe 1 (voir Lmdt du 1er juin), le sénateur estime que « les actions mises en œuvre par le Gouvernement ne semblent pas être en accord avec ces déclarationsLe ministère se prive, depuis l’arrêt de ce groupe de travail, d’une réflexion unique et innovante dans un objectif commun de santé publique ». Par conséquent, il lui demande de bien vouloir « éclaircir la situation sur l’avenir de ce groupe de travail ».

•• Enfin, le député Gérard Ménuel (LR, Aube) demande, pourquoi certaines enseignes de la grande distribution « profitent des effets de vente chez les buralistes pour proposer des produits de vapotage avec nicotine en distributeur automatique. Alors que les buralistes sont mieux à même d’informer et de conseiller leurs clients ». « Quelle est la position du Gouvernement sur cette situation et sur le cadre juridique à donner à ces produits ? » demande-t-il dans une question déposée le 26 juin.