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10 Jan 2017 | Vapotage
 

Leur histoire a fait le tour des médias français à l’automne dernier.

En à peine un mois d’intervalle, Cédric et Amine, deux jeunes Toulousains ont été gravement brûlés dans le dégazage des batteries de leur cigarette électronique. Aujourd’hui, les deux trentenaires ont fait une croix sur une quelconque indemnité ou une condamnation du fabricant chinois des batteries incriminées, à en croire La Dépêche du Midi.

•• « Le Parquet a rejeté ma plainte parce qu’il estimait qu’il s’agissait d’un problème de batterie défectueuse qui ne relevait pas de leur juridiction », regrette Cédric (à droite), dont la batterie de rechange, placée dans la poche de son jean, avait explosé alors qu’il était au volant de sa voiture (voir Lmdt du 28 septembre 2016). « J’ai eu de la chance parce que mes blessures ont guéri. Mais je n’ai touché aucune indemnité. Mon assurance n’arrive pas à rentrer en contact avec le fabricant de l’accumulateur », précise Cédric, qui a depuis recommencé à fumer du … tabac.

•• Amine (à gauche), patron d’une boîte de nuit toulousaine, avait fait les frais d’un dégazage d’accumulateur. L’incendie de sa doudoune avait provoqué de graves brûlures nécessitant vingt jours de soins avec une infirmière (voir Lmdt du 1er novembre 2016). En cause : le probable frottement de la batterie non protégée avec des pièces de monnaie dans la poche de sa veste. « J’ai déposé plainte mais ça ne sert strictement à rien. C’est une boîte chinoise, qu’est-ce que vous voulez faire ? », déplore aujourd’hui Amine.