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18 Avr 2019 | Profession
 

Chaque année, la chambre syndicale des buralistes de l’Aisne dresse le même constat. Les ventes baissent à mesure que le prix du paquet de cigarettes augmente. Au profit de la Belgique voisine. 

Mais comme l’a assuré Jacques Héry (buraliste à Saint-Quentin et président départemental / photo à droite) – lors de l’assemblée générale de ce 15 avril, en présence de Sophie Lejeune – les buralistes ont les moyens de rebondir.

•• « Les professionnels de la vente de cigarettes et de produits dérivés doivent sans cesse s’adapter aux évolutions du marché » a commenté Jacques Héry.

« Ils en ont l’habitude, eux qui, en ville comme en campagne, vendent timbres fiscaux, cartes de téléphonie, jeux à gratter, ou tickets de PMU, quand ils ne délivrent pas au surplus des bouteilles de gaz, ne stockent pas des colis ou ne se spécialisent pas dans la monétique ».

•• Des nouveaux usages des clients aux choix sanitaires des gouvernements (comme le paquet neutre), en passant par les menaces d’une concurrence illégale et la désertification croissante des campagnes : cela fait … quand même beaucoup pour une profession qui connaît, dans le département, plus de départs en retraite que d’installations, commente L’Union dans son article sur la réunion).

Six liquidations judiciaires ont été prononcées l’année dernière. Mais il reste 243 buralistes sur le département.

•• « Dans les communes, ils prennent parfois des allures de services publics », a souligné le président l’Union des Maires de l’Aisne, Pierre-Jean Verzelen.

Une convention avec la chambre syndicale des buralistes est à l’étude afin d’institutionnaliser ce rôle.